Travailler à distance est plus que jamais au cœur des débats. Alors que le Gouvernement vient d’annoncer réfléchir à l’usage du télétravail pour limiter les arrêts maladie, le ministère du Travail est à pied d’œuvre depuis plusieurs mois déjà, avec syndicats et patronat, pour étudier les opportunités offertes par le travail à distance.
Mais outre les deux salariés sur trois qui se disent intéressés par le fait de quitter leur bureau pour travailler à distance, force est de constater que les travailleurs indépendants se multiplient et la création d’entreprises individuelles est en hausse. D’après l’Insee, les créations d’entreprises sont à leur plus haut niveau, avec 591’000 structures créées l’année dernière, avec +9% de micro-entrepreneurs et +6% d’entreprises individuelles. Ces dernières sont à l’initiative de créateurs de plus en plus jeunes : 37% d’entre eux ont moins de 30 ans.
Durant l’été 2018, le nombre cumulé d’entreprises créées a augmenté de près de 20% par rapport à la même période en 2017. Au seul mois d’août, les micro-entrepeneurs ont été 26% plus nombreux, pour 22% d’entreprises individuelles en plus.
Les modes de travail changent indéniablement. La révolution numérique a fait émerger de nouvelles professions indépendantes. Les “freelance” et les “travailleurs mobiles” sont désormais légion.
Mais ces changements dans la façon de travailler soulève de nouvelles problématiques. Esseulé, le professionnel doit à la fois gérer son activité, ses prospects, ses projets et, s’il est également gérant de sa structure, son administration, sa comptabilité, sa trésorerie…
De plus en plus de ces nouveaux professionnels indépendants cherchent donc à se réunir. Les associations, les collectifs, fleurissent dans les grandes villes, fédérant certaines professions. L’heure est à la collaboration.
C’est dans cet esprit, héritant d’une démarche historique de coopérative, que nous avons eu l’idée de fonder un lieu de travail partagé, où les professionnels pourraient mettre en commun des compétences, des atouts, des services, pour doper leur productivité, leurs idées, leurs envies.
Au-delà d’un lieu partagé comme il en existe, c’est un cluster que avons souhaité créer en Haute-Savoie : un lieu qui réunirait des professions et des entreprises autour d’une même ambition, qui pourraient œuvrer dans la même dynamique.
Et en nous entourant de professionnels proches de nos activités dans la presse et l’audiovisuel, nous voulions ainsi créer le premier cluster cross-media.
Le tout dans un lieu atypique, incontournable. Pas en pleine ville de Thonon, mais en périphérie, à Allinges. Proche de petites communes dynamiques telles que Perrignier, Bons-en-Chablais ou encore Douvaine.
Pour créer un nouveau concept de coworking ; Imaginer une nouvelle définition des espaces de travail partagé. Afin de déclencher de nouvelles synergies et de faire éclore de nouveaux succès.
Aujourd’hui, on ne crée plus une entreprise comme avant. On ne travaille plus de la même manière. On est mobile, par choix ou par nécessité.
Un chef d’entreprise domicilie sa société dans un lieu commun et reste nomade. C’est pour ces travailleurs là que nous avons créé le D5, pour ces professionnels indépendants, de plus en plus nombreux. C’est notre cœur de cible, dans un contexte ou les habitudes socio-professionnelles cherchent de nouveaux paradigmes. Là réside l’opportunité de créer un espace de travail novateur et fédérateur.
Dans notre démarche, nous avons évidemment voulu nous démarquer, pour ne pas créer quelque chose qui existerait déjà ailleurs. C’est pourquoi l’identité de Cluster semblait forte.
Samuel Maïon-Fontana, gérant du D5
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