Travailler sans bureau, un mode partagé qui fructifie

Écrit par Sandrine Llopis

29 juin 2019

C’est un fait : la demande dépasse l’offre.
Selon la 4è édition du sondage annuel consacré au coworking dans le magazine Deskmag, sept animateurs d’espaces sur dix déclaraient que la disponibilité en postes de travail ne peut pas suivre la demande générale, et plus d’un sur deux que leur surface allait augmenter.

L’offre se développe donc de plus en plus. Ce serait même plusieurs centaines d’espaces qui s’ouvriraient chaque année dans le monde. Et, forcément, sous l’impulsion de la personnalité de son gérant, chacun de ces espaces se démarque par un concept, par une ambiance. 

Il suffit de se promener dans les quartiers parisiens pour se rendre compte de la variété des concepts de coworking. Du salon de thé aux bureaux haut-de-gamme, en passant par un bar équitable… il y en a pour tous les goûts et tous les profils. 

Aujourd’hui, il n’est plus seulement question de proposer une pièce avec du courant électrique et du wifi où s’installer à la journée. Il s’agit de proposer un lieu de vie, d’accompagnement, de collaboration. Les services proposés varient, se diversifient. On se différencie par un positionnement particulier.  

Anne Ritz, cofondatrice d’un espace de coworking genevois, explique cette démarche :  «Nous ne proposons pas que des bureaux, nous voulons offrir un réseau de membres et des rencontres, propices au développement et à l’émulation. Concrètement, nous aidons aussi les gens qui ont des idées à se lancer, en les aidant dans leur procédure de création d’entreprises par exemple.»

La tendance est donc à la mobilité et à la flexibilité dans le monde du travail. Et si le nombre d’acteurs de coworking augmente, c’est aussi parce que la demande s’intensifie. À moins que l’augmentation de l’offre ne suscite pas également un accroissement de l’intérêt, et donc, de la demande ?

Le coworking ne doit pas seulement être un bureau partagé, malgré la sémantique du terme.

Nous ne voulions pas créer un lieu où les usagers se contentent de trouver un coin de table pour y poser leur ordinateur. C’est pourquoi nous nous sommes inspiré de ce à quoi nous aurions aimé avoir accès en tant que travailleurs nomades. Ainsi que tous les détails que nous avions appréciés comme usagers de coworking à Paris, New-York, Séoul. Nous avons ainsi développé notre propre concept de lieu de travail partagé, avec une ambition résolument collaborative, à mi-chemin entre cluster et pépinière d’entreprises. En nous appuyant sur notre forte expérience dans la création et la gestion de sociétés.

Samuel Maïon-Fontana, fondateur du D5

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